LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER

Lundi 25 novembre 2013

LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER

Le nez collé à la vitre, les traits affaissés, le regard dans le vague, le trajet du retour se fit dans un silence presque religieux. Le beau rêve d’Antoinette n’était-il qu’une illusion ? Sans rien pouvoir exprimer, elle tentait de se raisonner pour retrouver son élan. Elle repassait dans sa tête la dernière entrevue avec son amie Clo, qui l’avait encouragé à s’engager dans cette voie, voyant pour le couple une belle opportunité de promotion. Mais un sentiment de rejet martelait son cœur et lui glaçait les veines, elle était en train d’exhumer une partie de son passé, recréant des fissures menaçantes au creux de son estomac déjà habité par la cassure brutale et inattendue du lien maternel qui lui avait donné la vie. Elle ne savait pas comment elle pouvait fuir cet envoutement, cependant elle ne voulait pas renoncer à sa part de bonheur.

Arrivée à la maison, Firmin aida Antoinette à décharger les courses, Marie Thérèse gagnée par sa tristesse qu’elle ne comprenait qu’en partie, se rapprocha d’elle et l’embrassa, elle se proposa même de venir l’aider.

 

-Merci? Marie-Thérèse, c’est très gentil à vous mais, j’ai juste besoin d’un peu de solitude pour remettre de l’ordre dans mes idées.

 

-Comme vous voulez Antoinette, mais si vous avez besoin, vous pouvez compter sur moi, cet après-midi et demain toute la journée.

 

Elle referma la porte, posa sa main sur son ventre contracté, l’enfant qu’elle portait ne connaitrait pas la fragilité de l’enfance. Henri n’allait pas tarder à rentrer pour déjeuner et elle n’avait pas une minute à perdre. Elle s’activa dans la cuisine, finie de dresser la table quand, Henri fît son apparition dans l’entrebâillement de la porte avec un plat d’où s’échappait une légère fumée et une bonne odeur de gratin.

Emballé par sa première matinée de travail, Henri ne tenait pas en place,

 

-Ca va chérie ? Ces paroles jetées en l’air comme des dés rebondirent sur un enchainement de phrases, qu’Antoinette se forçant à sourire pour protéger son mari, écoutait, désorientée quelque part au milieu d’un désert en quête d’identité

Sentant sa femme absente, Henri écourta ses commentaires

-Ca n’a pas l’air d’aller ?

-Si, ne t’inquiète pas, juste un peu de migraine, ça va passer. (Suite)

 

 

 

 

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Mardi 26, puisons dans nos ressources pour élaborer des projets.

Mercredi, le passé semblerait vouloir renouer avec nous.

Jeudi, bien que cette journée soit mouvante, certains changements peuvent s’avérer profitables.

Vendredi, il est parfois difficile de rompre un sentiment d’isolement.

Samedi, il faut parfois savoir attendre.

Dimanche, une lutte active repart et des décisions matérielles doivent être prises.

Lundi 2 décembre, nous aborderons cette nouvelle semaine en exploitant nos talents et en affinant nos idées.

Bonne semaine, je vous embrasse. Monique b.