LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER

Lundi 13Janvier 2014

LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER (suite).

Mais ces mots cinglants dégrisèrent Monica, une larme s’échappa discrètement de ses grands yeux verts et coula le long de sa joue sa joue amaigrie car elle aurait tant aimé que son père la mette à la une. Des souvenirs revenaient à la surface comme les bulles d’une boisson effervescente, montant du fond d’un verre, obstruant à leur passage les voies respiratoires de la jeune femme qui se mit à tousser.

-tu devrais mieux te couvrir, lança Henri.

Ne pas répondre, faire silence ! C’est ce qu’elle avait appris dès son plus jeune âge. La situation de ses parents l’avait contrainte à une éducation rigoureuse, une enfance  solitaire écoulée dans l’antre d’un ancien carmel certes peuplé d’âmes lumineuses mais  séparée du monde extérieur par de hauts murs en pierre buriné par les années, qu’elle escaladait avec l’agilité d’un chat, pour nourrir sa curiosité.

Du plus loin qu’elle se souvienne les moments de complicité avec son père avait été rares et parmi eux, subsistait le souvenir d’une proximité particulière quand ils s’asseyaient côte à côte sur le vieux et unique banc de la propriété, la nuit venue, à la lueur d’un ciel dégagé d’été dans un bouquet de senteurs où son père, en levant le bras, la transportait dans la vallée des étoiles. Ils passaient ainsi des heures à contempler ces diamants scintillants à se perdre dans l’immensité de l’univers, dans ces instants solennels d’une grande beauté où tout disparaît

-papa raconte-moi encore, disait-elle sous le regard amusé de son père qui prenait plaisir à recommencer indéfiniment jusqu’au moment où ils entendaient la voix d’Antoinette leur rappelant qu’il était l’heure de se coucher.

-Bon d’accord disait la petite fille en baissant les épaules,

Ils remontaient main dans la main vers leur appartement ou un bol de lait bien chaud les attendait.

Ce passé avait disparu mais Monica s’accrochait à la promesse d’un nouveau lendemain où elle pourrait à nouveau danser dans le bal des constellations.

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L’émotion de la semaine

Que dissimulons-nous au plus profond de nous-même ?

Quelle est cette transformation ou libération que nous attendons ?

Mardi 14 janvier – profitons de l’énergie de cette journée car elle peut nous mener loin, nous faire sortir de nos limites.

Mercredi, envie d’un peu de quiétude ? Alors suivons nos idées ne restons pas enfermés

Jeudi, utilisons nos habilités, c’est la clé du succès aujourd’hui.

Vendredi, offre du renouveau dans tous les domaines profitons-en.

Samedi, la famille ou les proches peuvent être des refuges ou avec saturne, une source de tracas.

Dimanche, il serait juste d’établir une liste de priorités pour ne pas disperser inutilement notre force.

Lundi nous aborderons la semaine avec une envie de partage et de réconfort.

Bonne semaine. Je vous embrasse. Monique b.