LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER

LA PETITE FILLE ET LE JARDINIER (suite).

1955

Antoinette doutait maintenant de ses choix passés, il ne lui restait plus qu’une journée avant la rencontre avec la femme du Colonel. Une petite journée avant d’être au service d’une femme que l’on disait sèche et autoritaire, exprimant sans-cesse des ordres et des interdits. La fatigue se lisait dans les yeux d’Antoinette qui n’avaient pas cessés de se poser ponctuellement sur l’horloge, avec une demande inespérée de pouvoir ralentir le temps. Seize heures ! Elle avait de plus en plus de mal à gérer l’inconfort de la situation, piégée par la tension qui montait dans un tonnerre sourd et s’éparpillait furieusement dans son corps en provoquant sueurs, nausées et maladresses.

-Quelle idiote! S’écria-t-elle en renversant une tasse pleine de café brûlant qui se répandit sur la table, termina sa course sur le sol en évitant fort heureusement au passage, ses genoux.

Henri entra au même moment, surprenant Antoinette très énervée, accroupie, tenant dans une main un vieux torchon à carreaux, usé, et dans l’autre, les morceaux d’une tasse en verre coloré.

Henri ôta ses bottes sans prendre la peine d’enfiler ses chaussons fourrés, et se précipita vers sa femme.

-Laisse je m’en occupe, assied toi, lui dit-il d’une voix précautionneuse,

-C’est l’entrevue de demain qui te met dans cet état ?

Antoinette ne voulut pas répondre.

-Si c’est ça, ne t’inquiète pas chérie car je suis certain que tout va bien se passer, tu es une femme merveilleuse, une cuisinière hors pair et une très bonne ménagère.

-Henri ! Tu en fais toujours trop !

-Mais je le pense très sincèrement, tu es ma source d’inspiration, c’est ta beauté que je vois dans chaque parterre de fleurs et de plantes que je modèle et en plus j’ai réussi à te faire retrouver le sourire.

-Et puis tu sais si ça ne va pas, après la naissance du bébé, on cherchera un autre patron.

Le sourire retrouvé mais cependant crispé, la jeune femme se blottit dans les bras de son mari.

-Henri, tu trouves toujours les mots pour me rassurer mais, ce n’est pas si simple.

(à suivre)…

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L’EMOTION DE LA SEMAINE :

Cette semaine, cette déesse nous fera prendre conscience de nos attachements aux autres et de la fragilité de nos interactions dans le domaine affectif mais aussi matériel ou financier. C’est le moment idéal pour travailler sur la confiance en Dieu, en l’Univers ou en soi, pour renforcer notre courage, regagner quelques forces et accueillir la joie d’un partage amoureux, amical ou familial.

Mardi 21, l’énergie de la semaine : les idées et projets fourmillent ce qui peut rendre nerveux voire même impatient cependant, concentrons-nous sur ce seuil, cette porte que nous offre cette journée même si les possibilités de manœuvre restent multiples.

Mercredi 22, un changement, un mouvement remonte en surface comme les bulles qui remontent du fond d’un puits  et nous permet un succès dans nos lignes de communications, d’exprimer nos idées et/ou de nous mettre en avant dans un domaine que nous connaissons ou maîtrisons.

Jeudi 23, et si la chance passait par là ?peut-être mais c’est avant tout un solide sens des valeurs et des priorités qui attirera la reconnaissance, l’attention et, permettra d’atteindre un objectif élevé

Vendredi 24, détendons-nous non pas pour chasser complètements les soucis, les déceptions voir même les sacrifices à faire mais pour reprendre confiance. Et si une page se tourne, tout n’est pas perdu !

Samedi 25, Le mot d’ordre de la semaine : ne pas faiblir ! Ceint par une interaction matérielle ou financière limitative, une ouverture voire une récompense ou un soulagement  montre enfin son nez.

Dimanche 26, un jour nouveau se lève et avec lui de nouvelles envies, de nouvelles idées qui germeront mais aussi de nouvelles préoccupations.

Lundi 27, reprenons les rênes en mains et laissons notre petite voix intérieure nous guider dans cette nouvelle semaine.

Bonne semaine. Je vous embrasse. Monique b.